Belgique : le nombre de décès dus au cancer du poumon très élevé

Le taux de mortalité par le cancer du poumon en Belgique est plus élevé que dans la plupart des autres pays européens. Le pays n’est devancé que par 5 pays, à savoir les Pays-Bas, la Pologne, la Grèce, le Danemark et la Hongrie. Les Belges semblent être des fumeurs invétérés, mais la qualité de l’air jouerait également un rôle important dans la progression de ce fléau à l’échelle mondiale. Les détails.

Le cancer du poumon sévit en UE

Une étude scientifique parue dans la revue spécialisée « Annals of Oncology », les auteurs affirment que le cancer du poumon est le plus meurtrier de tous les types de cancers, et ce dans les deux sexes, avec 279.000 décès, dont 183.000 décès masculins, prévus pour 2019. « Plus d’efforts et d’investissements doivent être déployés pour prévenir la survenue des cancers les plus fréquents, en particulier en réduisant le nombre de personnes qui fument et qui sont en excès pondéral », explique le professeur Fabrice André, cancérologue et éditeur en chef de la revue.

Par ailleurs, selon les chiffres provenant de l’Office statistique des Communautés européennes, Eurostat, un cinquième des décès imputés au cancer en Europe est dû au cancer du poumon. En Belgique, cependant, ce dernier chiffre est plus élevé : 23% de tous les cancers mortels sont d’origine pulmonaire. Le Portugal, la Suède et les États baltes s’en sortent beaucoup mieux, avec un taux oscillant entre 15 et 16%.

Pourquoi la Belgique se retrouve-t-elle en tête de la liste des pays touchés ? La raison est évidente : un Belge adulte sur cinq fume quotidiennement. Dans la grande majorité des cas de cancer du poumon, on a constaté que le malade fume ou était fumeur. Pour les 5 à 10 % restants, plusieurs facteurs sont possibles, bien que la pollution de l’air soit le suspect numéro 1 !

La pollution atmosphérique

L’Association flamande pour les soins de santé respiratoire et la lutte contre la tuberculose (VRGT) s’intéresse non seulement au tabagisme mais aussi à la pollution atmosphérique comme cause probable du cancer du poumon. « Dans près des trois quarts du pays, il y a trop d’azote dans l’air, alors que dans d’autres pays européens, il y a encore plus d’espaces ouverts avec de l’air pur », déclare le médecin et président Wouter Arrazola de Oñate. L’association préconise de faire du pays une zone à faibles émissions, notamment en interdisant Les voitures et camions diesel dans les agglomérations. Quant aux véhicules utilitaires, ils devraient être progressivement éliminés, souligne Wouter Arrazola de Oñate.

Il est difficile d’établir un lien direct entre la pollution de l’air et le cancer du poumon, car d’autres problèmes comme les maladies cardiovasculaires apparaissent souvent plus tôt. Le cancer du poumon est alors à sa phase finale. Le professeur Jacques De Grève, chef du département d’oncologie de l’Universitair Ziekenhuis Brussel déplore le fait que le diagnostic est souvent tardif. « Nous intervenons généralement trop tard, mais le cancer du poumon est très agressif. Ainsi, en moyenne, les décès sont plus élevés que pour les autres cancers. », déplore-t-il.

L’Augmentation du prix de tabac

Pour réduire le taux de mortalité, il est nécessaire de procéder à un dépistage annuel des fumeurs. « Nous pourrons alors réagir plus rapidement, et les fumeurs seront plus enclins à cesser de fumer, car chaque année, ils sont confrontés à leur comportement malsain. »

Les prix des cigarettes sont encore trop bas. Un paquet coûte environ 5 à 7 euros. « Il faut augmenter au moins le prix de deux euros par paquet pour réduire les ventes. », martèle-t-il. Celui-ci se félicite du fait qu’à partir de janvier 2020, le paquet sera obligatoire pour les cigarettes, le tabac à rouler et le tabac pour pipes à eau, ainsi que tous les produits connexes comme le papier, les tubes et les filtres pour cigarettes.

« Seuls le type, la marque et la quantité de produit pourront figurer sur l’emballage, dans la même police standard. L’utilisation du logo de la marque, de couleurs et de slogans publicitaires est interdite. La mention des risques pour la santé sur les produits du tabac reste bien entendu obligatoire. », peut-on lire dans un communiqué de Maggie De Block, la ministre de la Santé publique.

Comment arrêter de fumer ?

Il y a plusieurs façons pour les fumeurs de ne plus être fumeurs et de s’éloigner ainsi de leur dépendance. Quelle que soit la voie choisie par une personne, il y a un élément qui doit toujours être pris en compte : la motivation personnelle. Des études montrent qu’environ 5% des fumeurs ne peuvent arrêter de fumer qu’avec de la volonté. La motivation personnelle est donc nécessaire, surtout si vous voulez vous éloigner de la dépendance au tabac.

Grâce à l’hypnose et aux suggestions hypnotiques, le plaisir et l’intensité de la sensation de fumer sont réduits, voire éliminés, changeant consciemment et inconsciemment les habitudes et rituels entourant l’action de fumer. L’intervention hypnotique change le sens avec lequel le fumeur pense et se rapporte à la cigarette, contenant, limitant, et finalement annulant le besoin de mettre en œuvre cette habitude. Travaillant aussi au troisième niveau (motivation inconsciente), la personne revient à se considérer non pas comme un « ex-fumeur, mais comme une personne qui n’a jamais fumé.

Selon le rapport de nombreux hypnotiseurs, la dépendance au tabac grâce à l’hypnose est surmontée dans 90% des cas, un pourcentage très élevé si l’on considère les autres types de traitement. Comme mentionné plus haut, un rôle fondamental dans la réalisation de cet objectif est couvert par la motivation personnelle. Par conséquent, n’oubliez pas que le processus de l’hypnose n’agit pas simplement sur l’habitude mais sur la personne en tant que telle, en élaborant en profondeur la dynamique qui a conduit à la dépendance. Appelez-nous ou remplissez le formulaire de contact si vous souhaitez prendre rendez-vous chez un hypnothérapeute qui saura vous guider vers l’arrêt total et définitif du tabac !